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Cette odeur est généralement
liée à une infection de la plaie, avec
prolifération bactérienne.
Elle évoque fréquemment pour le patient
une odeur de " pourriture, gangrène, mort
". Elle provoque chez lui une souffrance, un dégoût,
un rejet de sa propre plaie.
Consciemment ou inconsciemment, les soignants éprouvent
un malaise, voire un rejet lors de leurs soins.
La famille peut également mal supporter cette
odeur, ce qui peut être la cause d'espacement
ou d'arrêt des visites.
Afin d'éviter une telle situation, on applique
un pansement au charbon qui piège les odeurs.
Lors des soins, on aère la chambre. Un prélèvement
(antibiogramme) au niveau de la plaie peut permettre
d'analyser la flore de la plaie et déterminer
les souches en cause, afin de mettre en place une antibiothérapie
ciblée par voie générale.
Sauf éventuellement dans le cas de soins palliatifs,
l'utilisation d'antibiotiques locaux est à proscrire
(risque de sélection de souches résistantes). |